Près d'elle, les meubles craquaient.  Les tables entraient de danse, les instruments de musique jouent tout seuls.  Des formes humaines semblaient se condenser autour du siège ou elle gisait, dans les spasmes et les sanglots de la transe.  Et l'on entendait balbutier ces larves, on sentait fondre leurs mains froides quand on voulait les saisir.

Librement inspirée par le célèbre médium Eusapia Pladino, qu'on appelait en 1900 la Princesse des Ombres, voici la fresque sans précédent d'une grande épopée: celle où le spiritisme fut un fait historique et manquan sa chanche d'être solonnel; où des milliers de familles de l'Ancien et du Nouveau monde interrogeaient les esprits en faisant tourner un guéridon, aussi simplement qu'on regarde la T.V..  Où les savants eux-même, dans les laboratoires, cherchaient à prendre au piège les fantômes et, sur leurs appareils, traquaient la substance des matérialisations; l'énimatique ectoplasne.

Vérité ou mensonge?