Un fois le premier choc passé, et les solennités de l'inhumation terminées (le chef du district avait même fait tirer une salve d'honneur en guise d'adieu à la seule femme blanche de la région), Marcel Lebrun se montra fermement décidé - comme il le disait- à "aller jusqu'au fond des choses", car Suzanne Lebrun était morte, et rien, désormais, ne pourrait le faire revenir!

Etai-il possible que Lebrun n'eût jamais préssenti le danger auquel sa femme s'était exposé, un peu plus profondément chaque jour, depuis son arrivée sur le sol d'Afrique?