Francine Widmer a 27 ans.  Elle est belle, indépendante, passionnée par sa carrière de journaliste.  si elle vit seul, c'est par goût.  Sa vie privée est cele d'une femme libre et heureuse de l'être.  Et puis un jour, son univers bascule.

Un voisin vient chez elle sous le prétexte d'emprunter du sucre.  Il la brutalise, la frappe et la viole.  Affolée, Francine va se tourner d'abord vers ses parents.  Elle ira porter plainte à la police.  Elle ira à l'hôpital.  Elle va prendre un avocat, lutter, se défendre.  Et partout, elle se retrouvera coupable.

Car la coupable, dans un viol, c'est toujours la femme, pas le violeur.   Les moeurs, la loi, la psychologie l'admettent implicitement.  Il suffit d'ouvrir un journal, que ce soit à Paris ou à New York, pour le constater tous les jours.

Et Francine widmer a beaucoup de soeurs qui, comme elle, traversent l'enfer de l'Après-viol...