À l'age de 11 ans, après avoir maintes fois interrogé ma mère, j'apprends que je suis un enfant adopté. Vingt-six ans plus tard, cette question refait surface. Tout ce temps, j'aurai vécu sans véritable identité, sans savoir d'où je venais qui étaient mes parents naturels à qui je ressemblais. C'est pour répondre à ces interrogations que j'entreprends alors des démarches qui me conduiront à ma mère naturelle.  Mais quand enfin la réponse m'est apportée, quand l'énigme est résolue après de longs mois de recherches pénibles et trop souvent infrustueuses, je prends conscience que le plus difficile reste à venir: qu'il faut tout révéler à ma mère adoptive, sans pour autant lui brisé le coeur. Le plus grand drame se trouve peut-etre là... Saura-t-elle accepter que j'ai ressenti le besoin irrépréssible  de retrouver mes origines et admettre surtout que malgré le mal que je lui ai ainsi fait, je ne l'aime que davantage.